Deux heures avant la table

Deux heures avant la table

Bien arrivé à 21h dans cette cité que je connais tant et si peu à la fois, je m'attable au James Joyce afin de boire une binche bien méritée. Fatigué, pas spécialement l'envie de faire la fête... Et là, je danse sur la table. Ah non, mince, trop en avance, attendez : donc, je suis accoudé à la barre, regardant la pluie tomber (ambiance emo un peu, mais chht), puis je me fais aborder d'un "Excuse-moi, t'aurais pas un doliprane ?". Je réfléchi et me confonds en excuses avant qu'elle me sorte un "Parce que ta beauté me donne mal à la tête". ... Je reste con, un peu penaud (pas le joueur de rugby). Bref, elle retourne à sa table, et moi je commence à discuter avec ses potes. Vous commencez à vous demander à comment on en vient à moi en train de danser sur la table avec une dizaine d'autres personnes, mais on y vient on y vient. Donc, je les laisse et part reprendre un verre. Je rencontre un gars, Mathis, avec qui on commence à discuter, puis il m'emmène danser, il va aborder deux filles, on se met à bavasser et là, des gens montent sur la table. A ce moment, Mathis a disparu et un gars sur la table m'invite à monter danser avec eux. Et puis là, ça part en java : tout le monde danse et rit, je rencontre Arthur, un chouette gars qui danse avec moi. Tout se passe bien, à part une bagarre mais on n'a pas trop compris l'affaire avec Arthur, une sombre histoire de tromperie je crois. Rien ne pouvait arrêter cette effluve de joie qui semblait hors du temps, à part la fermeture. Le bar ferme. Tout est fini.

Et non, je suis invité en boîte. Pas très fan, mais écoutez, on m'a proposé un verre. On part au Carré, où nous sommes refusés avec deux compères, et donc le choix de la raison : on va au New Yorkais, une boîte gay. Puis là, j'ai rien compris : mes deux compères (deux quarantenaires parisiens dont nous tairons les noms pour des raisons d'honneur bien sûr) paient une bouteille de Captain Morgan à 140€. On danse, on danse, le temps file et la joie défile sur nos visages. Puis vient le temps de rentrer, aux alentours de 5h du matin, de se glisser dans la voiture et d'avoir un repos bien mérité.

Nan mais là c'est vraiment la fin hein, j'vous jure.